Cantonales : Le "rôle" des Hauts-de-Seine vu par Jean Sarkozy
Jean Sarkozy n'est pas candidat à la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine, en mars. Mais il a un programme. Dans une lettre de six pages – que Le Monde s'est procurée –, le président du groupe de la majorité présidentielle au conseil général expose son "projet" pour les trois ans à venir. Sa missive a été reçue, lundi 31 janvier, par tous les conseillers généraux et maires de droite du département
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"Le rôle" des Hauts-de-Seine "n'est pas toujours bien identifié par nos concitoyens", écrit-il. "Nous devons mieux répondre aux besoins spécifiques des jeunes", de la petite enfance, des personnes âgées. L'éducation, la famille et le logement doivent devenir, selon lui, les trois priorités du département.
Dans sa lettre, Jean Sarkozy passe sous silence l'action de l'actuel patron du département, Patrick Devedjian, candidat à sa réélection. Alors que M. Devedjian est critiqué par une bonne partie des élus UMP qui lui reprochent sa gestion "trop personnelle" du département, M. Sarkozy insiste, dans tous les domaines, sur l'importance de nouer des "partenariats" avec les maires.
INSTANT VERITE - Carla Bruni-Sarkozy “ne se sent plus vraiment de gauche”
Dans un entretien accordé, lundi, au Parisien, Carla Bruni-Sarkozy indique qu’elle n’a jamais voté à gauche en France et qu’à l’heure actuelle, elle ne se sent plus vraiment de gauche. L’épouse du président de la République reconnaît qu’elle a “fait partie d’une communauté d’artistes. On était bobo, on était de gauche”, avant de préciser : “Mais à ce moment-là, je votais en Italie.”
“Je n’ai jamais voté pour la gauche en France, et je vais vous dire, ce n’est pas maintenant que je vais m’y mettre. Je ne me sens plus vraiment de gauche“, ajoute-t-elle ensuite. La raison ? “Certains faits, certains commentaires, notamment à la suite de l’affaire Polanski-Mitterrand”, raconte Mme Bruni-Sarkozy, l’ont définitivement vaccinée. “J’ai entendu des responsables socialistes dire la même chose que ceux du Front national. Ça m’a vraiment choquée”, a-t-elle notamment souligné.
A l’automne 2009, le soutien du ministre de la culture Frédéric Mitterrand au cinéaste, arrêté en Suisse pour une affaire de mœurs ancienne, avait suscité une vive polémique dans la classe politique française. Le ministre s’était vu reprocher un roman de 2005, écrit à la première personne, dans lequel le personnage principal avait un penchant pour les “jeunes garçons”. Le Front national avait réclamé la démission de M. Mitterrand, tandis que le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, avait jugé ses écrits “choquants”. Une page se tourne pour l’épouse du président, qui confiait encore à Libération en 2008 qu’elle était “épidermiquement de gauche”.
Article adapté et retiré du journal Le monde
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