terça-feira, 22 de março de 2011

International

 Le parisien
Le « Charles de Gaulle » opérationnel au large de la Libye
Alors que Nicolas Sarkozy visite aujourd’hui la base aérienne de Solenzara, le porte-avions nucléaire est désormais pleinement opérationnel. La France renforce son dispositif.
Au troisième jour de l’opération militaire lancée contre les troupes du colonel Kadhafi en Libye, la France renforce considérablement son dispositif engagé dans cette guerre en doublant pratiquement sa force de frappe. Le porte-avions « Charles de Gaulle », qui a appareillé dimanche de Toulon, est en effet arrivé hier soir « sur le théâtre », comme disent les militaires, c’est-à-dire au large des côtes libyennes.
Ses avions devraient commencer ce matin à participer aux missions de combat (bombardement, interception ou reconnaissance) dans le ciel libyen pour y faire respecter la « zone d’exclusion aérienne » dans la région de Benghazi, dont les Français ont la charge.
A son bord, 8 Rafale marine, 6 Super Etendard modernisés, 2 Hawkeye de reconnaissance et surveillance maritime et 2 hélicoptères Dauphin de secours en mer. Mais aussi, exceptionnellement, 2 autres hélicoptères Caracal et 1 Puma de l’Ovia (organisme à vocation interarmées) de la base de Cazaux, spécialisés dans la recherche et le sauvetage au combat, pour le cas où des avions seraient abattus au-dessus de la Libye. Le groupe aéronaval compte 4 frégates (la frégate anti-sous-marine « Dupleix », la frégate furtive « Aconit », les frégates antiaériennes « Jean Bart » et « Forbin »). Sans doute un sous-marin d’attaque (même si sa présence est rarement confirmée) pour sa protection rapprochée. Ainsi que le pétrolier ravitailleur « la Meuse », qui devrait appareiller aujourd’hui de Toulon. Au total, ce sont plus de 2 600 marins qui ont été mobilisés dans le cadre de l’opération « Harmattan ».
Déjà 55 sorties aériennes
« Une sorte d’exploit », souligne le colonel Thierry Burkard, porte-parole de l’état-major des armées, rappelant que le porte-avions était rentré il y a à peine un mois — le 22 février très exactement — de quatre mois de mission au large de l’Afghanistan. « Le véritable exploit, renchérit le capitaine de vaisseau Hugues d’Argentré, patron du Sirpa Marine, c’est que le porte-avions, qui est traditionnellement en alerte à dix jours, a pu appareiller 60 heures seulement après sa mise en alerte », dans la foulée du vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU, jeudi dernier, à New York. L’ensemble de l’équipage (soit près de 2 000 hommes) était en effet à bord dès samedi soir.
L’arrivée sur zone du groupe aéronaval constitue donc un renfort important, démultipliant nos moyens militaires dans cette partie de la Méditerranée. Si l’aviation française a, en effet, été la première engagée, dès samedi, au-dessus de la Libye pour s’assurer de la maîtrise du ciel, elle restait cependant assez faible en termes de capacité. En trois jours, les avions français ont effectué 55 sorties (soit 400 heures de vol) et détruit dès samedi quatre blindés libyens. Hier, alors qu’il n’y avait pas eu de frappe dimanche, les avions français patrouillant dans le ciel libyen ont encore détruit un blindé.
Libye : les allers et retours des avions français
 Les opérations aériennes françaises pour faire respecter la zone d'interdiction de vol au-dessus de la Libye ont repris lundi matin, a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard. En attendant l'arrivée du porte-avions Charles-de-Gaulle près des côtes libyennes, les appareils partent des bases sur le territoire français, notamment celles de Solenzara en Corse et de Saint-Dizier (Haute-Marne). Ils ont environ trois heures de vol pour arriver sur la zone des opérations.
 retiré du site :
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