quinta-feira, 8 de novembro de 2012

Motocross e Freestyle


 La salle de spectacle de Paris-Bercy accueille les meilleurs pilotes de motocross et de freestyle du 9 au 11 novembre. Parmi eux, Tom Pagès, vice-champion du monde de freestyle.

C'est le 30e anniversaire du Supercross Paris-Bercy. Alors, du 9 au 11 novembre, les moteurs vont rugir dans l'arène. Les meilleurs pilotes de motocross [course sur un terrain avec des bosses] et de freestyle [sport où le pilote fait des figures avec sa moto] seront là.
Parmi eux, Tom Pagès, champion français de moto freestyle. Avec son style bien à lui, il a fini 2e du X-Fighters World Tour, le championnat du monde du freestyle. Il a répondu aux questions du Journal des Enfants.
À quel âge êtes-vous monté sur une moto ?
Mon père faisait de la moto. Moi, j'ai commencé par faire du BMX. C'est un peu du motocross en vélo. À partir de 15 ans, je me suis mis à faire de la moto. D'abord sur des circuits, mais pas de figures, comme en freestyle.
Le freestyle, c'est venu quand ?
Quand j'avais 20 ans.Ça ressemblait plus à ce que je faisais en vélo au skate park. Ce que j'aimais.
Vous revendiquez un style différent des autres. Ça n'a pas été facile à imposer ?
En 2009, j'ai ralenti ma carrière, car je ne faisais plus le back flip [saut périlleux arrière] avec la moto. Quand j'ai repris, j'ai recommencé avec des figures basiques [simples], mais poussées à l'extrême. En tenant super longtemps en l'air, en les développant plus que les autres, qui eux, passaient leur temps à faire des back flips.
Vous êtes revenu avec de nouvelles figures aussi ?
Oui. Avec ce qu'on appelle des body varial, c'est-à-dire le corps qui tourne autour de la moto. J'ai fait le Volt et le Special Flip. De là, j'ai repris confiance en moi et j'ai finalement réussi le back flip !
C'était pour finir en beauté votre incroyable saison ?
Oui, c'était pas mal, mais c'était dommage, car je passe pas loin du titre [N.D.L.R. : Tom a chuté dans la dernière course et a perdu le titre]. Il y a des gens qui arrivent à se contenter de ce qu'ils ont, mais pour moi, c'est difficile.
À part le freestyle,d'autres sports vous tentent ?
J'ai essayé le golf, le surf,mais il me manque quelque chose. Je préfère le parachute ou la moto de piste,des sports à sensations. Les sports calmes, ça demande trop de réflexion. On pense trop et puis on déprime ! (rires)

Propos recueillis par Caroline Gaertner sur le site Journal des enfants du 8 novembre 2012

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