Auguste Rodin nait le 12 novembre
1840 au 3, rue de l'Arbalète à Paris dans une famille modeste d'origine rurale.
Son père Jean-Baptiste était d'origine normande, sa mère Marie Cheffer
d'origine lorraine. Du premier mariage de son père avec Gabrielle Cateneau, il
eut une demi-sœur, Clothilde, qui semble être écartée de la famille après le
deuxième mariage de Jean-Baptiste. Auguste eut une sœur aînée, Maria
En partie à cause de sa forte myopie, il mena des études
médiocres, dont il gardera longtemps le handicap d'une faible maîtrise du
français. Il est admis en 1854, à 14 ans, à l'École Spéciale de Dessin et de
Mathématiques dite « la petite école » (devenue École nationale supérieure des arts
décoratifs) où il suit les cours du talentueux Horace Lecoq de Boisbaudran,
dont la méthode consiste à préserver la sensibilité de chaque élève en lui
enseignant à utiliser sa vue et sa mémoire visuelle, et du peintre Belloc. C'est là qu'il fait la connaissance
d'Alphonse Legros.
En 1855 il
découvre la sculpture avec Antoine-Louis Barye puis Albert-Ernest
Carrier-Belleuse
En 1857 il
quitte « la petite école » et fort d'un talent reconnu par ses professeurs,
suivant l'avis du sculpteur Hippolyte Maindron, il tente le concours d'entrée à
l'École des Beaux-Arts, dont il réussira l'épreuve de dessin ; mais il échouera
trois fois de suite à celle de la sculpture, son style n'étant pas conforme aux
traditions néo-classiques qui y régnaient. Il est alors contraint pour se
nourrir de travailler et s'engage comme artisan-praticien dans des ateliers de
divers sculpteurs, staffeurs ornemanistes et décorateurs tels que Garnier,
Blanche ou Cruchet. C'est chez l'un d'eux que débute son amitié avec Jules
Dalou1.L'activité de cette époque est particulièrement stimulée par les travaux
d'urbanisme du préfet de Paris le baron Haussmann comme par le développement du
goût de l'époque pour l'ornementation.
Le 8 décembre 1862, fortement touché par le décès de sa sœur
Maria, Rodin entre au noviciat de la congrégation du Très-Saint-Sacrement. Au terme d'un an le père
Pierre-Julien Eymard l'encourage vivement à poursuivre dans la voie artistique.
Durant cette période il réalise un buste du père Eymard. L'anecdote rapporte
que l'œuvre n'obtint pas satisfaction et fut mise au grenier.
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