La 28e campagne
des Restos du cœur 2012 a été lancée lundi 26 novembre, dans toute la France.
Jusqu’à la fin du mois de mars, les personnes les plus démunies peuvent se
rendre dans l’un des centres de l’association. Elles y trouveront de quoi
manger et un peu de réconfort.
En 1985,
l’humoriste Coluche lance un appel à la solidarité sur une grande radio.
Il propose à
toutes les cantines ou supermarchés de donner leur surplus de nourriture, pour
la distribuer aux plus pauvres. Depuis, les Restos du cœur se sont multipliés.
Aujourd’hui, en France, on compte 2 000 centres, où les plus démunis peuvent se
procurer des paniers-repas. Des camions des Restos du cœur proposent également
des repas chauds aux sans-abri.
Mais, les Restos
du cœur, ce n’est pas seulement une aide alimentaire. Comme te l’explique
Clotilde, bénévole, l’association propose de nombreux services.
Qui sont les bénéficiaires
des Restos du cœur ?
Il y a 28 ans,
lorsque les Restos du cœur ont été créés, ils s’adressaient en priorité aux
personnes sans logement. Mais, depuis, le nombre de bénéficiaires ne cesse
d’augmenter.
En 2011, 115
millions de repas ont été distribués à 870 000 personnes. C’est l’équivalent de
la population de Marseille ! Pour te donner une petite idée, 8,5 millions de
repas avaient été distribués, lors de la création des Restos du cœur, en 1985.
Christophe est
bénévole depuis huit ans. Il t’explique qui sont les bénéficiaires des Restos
du cœur aujourd’hui, et comment leur profil a évolué.
Comment ça
marche, les Restos du cœur ?
Un centre de
distribution des Restos du cœur ressemble à une petite épicerie. Sur des tables
sont disposés des cagettes avec des légumes, des boîtes de conserve, des
produits surgelés, des biscuits, des céréales, etc. Ces denrées alimentaires
proviennent en partie de l’Union européenne. L’association achète aussi des
produits grâce aux dons des particuliers, et à l’argent récolté lors des
concerts des Enfoirés.
Les
bénéficiaires, accompagnés d’un bénévole, remplissent leur panier en fonction
de ce à quoi ils ont droit (cela dépend de leur revenu et du nombre de
personnes dans la famille). Ils peuvent ensuite prendre une boisson chaude et
discuter avec les bénévoles ou avec d’autres bénéficiaires.
Selon Clotilde,
ce réconfort est tout aussi important que l’aide alimentaire.
retiré du site 1 jour 1 actu du 29 novembre