quarta-feira, 15 de fevereiro de 2012

Voici les articles choisis par nos collaborateurs Diogo et Rodrigo

SOCIÉTÉ

Sarkozy pour un prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires «au-delà de 40 ans»
Le ministre de l’Industrie Eric Besson a déclaré dimanche que Nicolas Sarkozy avait décidé de demander aux opérateurs du parc nucléaire français d’être prêts à «prolonger» sa durée de vie «au-delà de 40 ans», au cas où cette option serait retenue.
«Cela veut dire de procéder à tous les efforts de maintenance, de recherche des plus hauts standards de sécurité et de sûreté, pour faire en sorte que ce parc puisse être prolongé», a-t-il ajouté sur Europe 1.
«La décision est prise», a insisté le ministre. «Cela ne veut pas dire que cela se fera mécaniquement puisque c’est ensuite l’autorité de sûreté nucléaire» qui doit prendre in fine la décision, a-t-il toutefois précisé.
Une commission d’experts va mettre en garde lundi contre les conséquences d’une réduction de la part du nucléaire et prôner la prolongation du parc nucléaire français, dans un rapport sur les scénarios énergétiques à l’horizon 2050. Parmi les quatre options passées au crible figure une prolongation de la durée de vie des centrales actuelles au-delà de 40 ans.
Par ailleurs, la France doit se doter «d’un réacteur de moyenne gamme», c’est-à-dire «1.000 mégawatts», que «nous allons développer en partie avec les Japonais (l’Atmea) et en partie avec les Chinois», a estimé le ministre.
Le chef de l’Etat souhaite également que soit réalisée «une étude de faisabilité sur la possibilité de lancer des réacteurs de faible puissance, c’est-à-dire autour de 300 à 400 mégawatts».
Puis rejetant toute idée d’un retrait progressif du nucléaire, proposé par le Parti socialiste, il a estimé que «ce serait un gâchis d’arrêter nos réacteurs à 40 ans». Les autres scénarios provoqueraient «des conséquences inéluctables», selon Besson, comme «l’augmentation du prix de l’électricité» et une «destruction d’emplois», «150.000» directs, de «300.000 à 400.000» indirects, sans compter les «2 millions d’emplois» industriels «potentiels» qui, selon le ministre, «peuvent être impactés».

SOCIÉTÉ

1,5 million d'euros de salaire annuel pour le nouveau patron de Carrefour
Georges Plassat, qui entrera en fonction début avril, bénéficiera d'une rémunération annuelle de 1,5 million d'euros. Soit 11% de plus que Lars Olofsson, actuel PDG.
Georges Plassat n'entrera en fonction que le 2 avril. Mais le salaire du nouveau patron de Carrefour est d'ores et déjà connu. L'ancien patron de Vivarte bénéficiera d'un salaire fixe annuel de 1,5 million d'euros, selon le document de référence publié par le groupe. Son salaire fixe est de 11% supérieur à celui que perçoit son PDG actuel, Lars Olofsson.
Georges Plassat bénéficiera aussi d'une rémunération variable supérieure à celle de Lars Olofsson. Elle pourra représenter jusqu'à 150% de sa rémunération fixe si les objectifs de performance sont atteints . Ces objectifs et les modalités de versement de cette part variable seront fixés chaque année. En sus, le Conseil d'administration lui attribuera 400.000 options d'achats d'action au cours de l'exercice 2012. Enfin, en cas de départ avant le 2 avril 2015, une indemnité équivalent à un an de rémunération fixe et variable lui sera accordé.
Ce vétéran de la distribution - il fêtera ses 63 ans le 25 mars - sera aussi éligible au régime de retraite des principaux cadres du groupe. Le nouvel homme fort ne bénéficiera donc pas d'une retraite complémentaire analogue à celle de Lars Olofsson. Il ne disposera pas non plus des 100.000 euros annuels d'allocation logement dont le suédois disposait.
Lors de son départ, Lars Olofsson ne percevra lui aucune indemnité, indique le groupe. Car, le 29 janvier dernier, le numéro un du groupe a fait part de son souhait de ne pas demander le renouvellement de son mandat d'administration et de ses fonctions de PDG lors de la prochaine assemblée générale prévue le 18 juin . Mais l'ancien patron de Nestlé dont le bilan est fort décrié ne partira pas sans chèque.
Initialement, son contrat de travail ne comportait aucune clause de non-concurrence.

POLITIQUE

Le Pen fustige le bilan de Sarkozy sur l'immigration et la laïcité
ENVOYÉ SPÉCIAL À STRASBOURG - Marine Le Pen veut être la candidate de "la République une et indivisible". En meeting à Strasbourg, dimanche 12 février, la candidate du Front national à l'élection présidentielle, a martelé son message anti-immigration et anti-islam, sous couvert de défense de la laïcité.
Le thème de son discours (immigration, laïcité, sécurité ) était "prévu de longue date", selon le FN. Bien avant les déclarations de Nicolas Sarkozy au Figaro Magazine du 11 février qui font présager une campagne du chef de l'état sur les thématiques frontistes. Alors, Mme Le Pen en a profité pour attaquer le bilan de M. Sarkozy, comme elle le fait désormais chaque semaine dans ses meetings.
"L'immigration, ce sera, paraît-il, un des sujets au cœur de la campagne de notre vrai-faux candidat, Nicolas Sarkozy. Il paraît que ce cher M. Sarkozy a décidé defaire quelque chose contre l'immigration", s'est moquée Mme Le Pen, avant de citerdifférentes déclarations du chef de l'Etat à ce sujet. "Ils pensent qu'ils peuvent refaire le même coup sans cesse, indéfiniment, dans une impunité totale dont on sait que c'est la spécialité des récidivistes et même des multi-récividivistes", a aussi lancé Mme Le Pen, faisant allusion à l'élection présidentielle de 2007 où Nicolas Sarkzoy avait réussi à capter un certain nombre de suffrages chez les électeurs du FN, en mettant en avant la sécurité et l'immigration.
Mme Le Pen n'a pas eu peur d'en rajouter. Comme lorsqu'elle évoque, encore une fois, les promesses de M. Sarkzoy en matière d'insécurité. "Nicolas Sarkozy nous avait promis de sortir le glaive (...). Il nous a montré une ridicule épée en plastique. Celle qu'on offre aux petits garçons qui se prennent pour des super-héros", a-t-elle déclaré devant une salle de 2 000 personnes pratiquement pleine. "M. Sarkozy utilise l'immigration comme un thème électoraliste. (…) Il se trompe lourdement, l'immigration n'est pas un thème de campagne, mais une impérieuse nécessité. (…) Je veux défendre notre culture, notre civilisation (….) notre identité", a-t-elle insisté, en déclarant que "le seuil de tolérance [avait] été atteint depuis bien longtemps en matière d'immigration".
"L'ISLAM DEVRA S'ADAPTER À LA LAÏCITÉ"
Immigration et insécurité sont deux sujets liés pour Mme Le Pen, pour qui "si l'insécurité progresse, c'est que l'immigration monte". Alors, les solutions contre l'immigration – passer de 200 000 entrées par an à 10000 ; l'asile divisé par cinq en cinq ans, fin du regroupement familial ; rétablissement de la double peine ; fin des régularisations et suppression du droit du sol – sont censées régler le problème de l'insécurité. Mme Le Pen plaide aussi pour la fin des remises de peine automatiques et une réorientation en faveur des victimes comme avec leur présence lors des commissions de remises de peines.
Enfin, dernier chapitre du triptyque lepéniste : la laïcité. Pour Mme Le Pen, celle-ci est un argument tourné exclusivement contre l'islam. Elle relativise l'intégrisme dans d'autres religions. "Je veux la pleine application de la loi de 1905, quelle que soit la religion (...). L'islam devra s'adapter à la laïcité", a-t-elle affirmé. Imitant ses détracteurs et leur répondant dans un dialogue imaginaire, elle a lancé : "'Mme Le Pen, vous êtes une fausse laïque (…) parce que vous parlez du fondamentalisme islamique'. Je parle de la réalité, des problèmes qui existent aujourd'hui en France. On me répète en général 'Regardez St-Nicolas-du-Chardonnet'. Je n'ai jamais entendu que St-Nicolas-du-Chardonnet allait effectuer des pressions ou des menaces pour chercher à faire changer la loi de la République. Je n'ai pas entendu que les juifs exigeaient d'avoir des revendications religieuses. Je n'ai pas entendu que l'on avait des problèmes avec les protestants qui exigeaient ceci ou cela. Le problème aujourd'hui c'est le problème de ceux qui exigent au nom du fondamentalisme islamique."
L'église St-Nicolas-du-Chardonnet, dans le Ve arrondissement de Paris, est un lieu de culte accaparé depuis plus de trente ans par des militants intégristes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, créée par l'évêque schismatique Marcel Lefebvre. Elle appelle régulièrement manifester contre la loi autorisant l'IVG, dont elle demande l'abrogation, et a été récemment en première ligne dans les manifestations devant le Théâtre de la Ville et celui du Rond-Point, à Paris, pourl'interdiction de pièces de théâtre jugées par elle blasphématoires. Par ailleurs, y sont célébrées chaque année des messes à la mémoire de Franco et Primo de Rivera. Mme Le Pen, qui n'est pas elle-même une catholique intégriste, a décidé deménager ce courant de l'extrême droite dans sa campagne présidentielle.
Brocardant François Hollande et Nicolas Sarkozy, qui "ont des bras tout mous"face à "l'islamisme", Mme Le Pen s'est une nouvelle fois autoproclamée seule candidate défendant la laïcité, dénonçant particulièrement le voile islamique. Ces propos très virulents ont en tout cas chauffé à blanc la salle, très réactive sur ces thèmes. Comme cet homme qui a lancé un tonitruant "Dehors les melons !" à ce moment du discours, qui dura au final près d'une heure et demie.
De même qu'à Rouen, en janvier, la présidente du Front national a réaffirmé l'héritage "chrétien de la France". Elle a exposé, pour ceux qui ne seraient "pas contents" des mesures qu'elle propose, comme l'interdiction du Halal dans les cantines scolaires, que la cantine "n'est pas obligatoire" et que les écoles privées existent. S'exprimant sur le Concordat, en vigueur en Alsace et en Moselle, elle s'est dite opposée à son extension à l'Islam
ENVIRONNEMENT
Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche à l'Elysée, a préconisé dimanche 12 février le développement de la géothermie. "Si on avait une géothermie profonde beaucoup plus abondante, aujourd'hui on n'aurait même pas ce sujet dans l'actualité, parce que la chaleur de la Terre serait là gratuitement, pas tout à fait, mais disponible en grande quantité", a-t-il jugé, soulignant être "pour un tarif social de l'énergie, à commencer par les premiers kwh gratuits, parce qu'on ne peut pas s'en passer".

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