Le 27 janvier 1945, la première patrouille de l’Armée rouge
fait son apparition à Auschwitz III en fin de matinée et à Birkenau ainsi qu’à
Auschwitz I en milieu d’après-midi. Quelques
7 000 détenus les accueillent en libérateurs. Le camp est
jonché de cadavres et de mourants. Les Soviétiques comme l’ensemble des Alliés
découvrent fortuitement l’existence des camps durant la progression de leurs
troupes. Les camps, situés
plus à l’Ouest, sont libérés en avril 1945 par les États-Unis (Ohrdruf,
Nordhausen, Buchenwald, Dachau, Mauthausen) et les Britanniques
(Bergen-Belsen).
N’ayant aucune conscience de la nature et de l’horreur des
camps nazis, de la situation des déportés et encore moins de la spécificité du
génocide des Juifs, les équipes médicales qui accompagnent les militaires ne
disposent pas des médicaments et de la nourriture nécessaire. Dans les jours qui suivent la libération des
camps, la situation reste semblable à celle des pires périodes du camp. Les
camps sont alors mis en quarantaine.
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