Aujourd’hui, c’est la journée mondiale du baiser.
Cette journée internationale est née dans les années 90, et
si le baiser a sa journée rien qu'à lui, le 6 juillet, on peut dire qu'il l'a
obtenue "au mérite".
Le bisou a (toujours) de l'avenir !
Marque de tendresse, d'amour conjugal (ou autre) ou même
rite adolescent, le baiser fait travailler nos muscles, contribue au
renforcement de nos défenses immunitaires (voir plus bas) et apporte des
enseignements nombreux sur l'état du (ou de la) partenaire.
Dans l’histoire de nos sociétés, le baiser n'a pas toujours
eu la signification que nous lui connaissons aujourd'hui. Dans l'antiquité, il
était avant tout échangé d’homme à homme et constituait une sorte de
reconnaissance sociale. Que dire à ce titre du baiser de Judas ?
A la Renaissance, le baiser est devenu mixte et une marque
d’amour entre homme et femme. Signification qu'il a largement gardée de nos
jours en devenant l'expression de l’intimité, de l'affection, de l'amour ... et
plus si affinités !
De rite social, le baiser est ainsi entré dans le domaine de
la vie privé. Quoique... l'histoire est un éternel recommencement et le baiser,
mixte ou non, est redevenu dans certains milieux (artistes, people, ...) la
marque de l'appartenance à un même cercle. Comme quoi on n'invente pas grand
chose dans nos sociétés "modernes"...
Cette évocation historique ne saurait être mieux conclue que
par le poète qui rendait hommage aux "amoureux qui s'bécotent sur les
bancs publics, bancs publics, bancs publics, en s'foutant pas mal du regard
oblique des passants... honnêtes".
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